Untitled Document
 


Zone A Défendre
Les cartes
Le plateau
Le jeu en images

Atomic Business
La Libre République
Démocratique du Nasombia
Les puissances nucléaires
La valise diplomatique
Les cartes Secret d’Etat
D'autres cartes
On y joue partout

Mes Copains d'Abord !
Les méchantises
Les invités
Quelques cartes
La boîte

Des Thunes et Urnes
Votre parti
Les Suffrages
Les Thunes
Les Cartes Politiques
Les Débats

Untitled Document



Bienvenue dans l’antre des experts en magouille, technocrates de la com’ et manipulateurs des règles ! Ici, les candidats à l’Elysée sont rois…
Prenez place sur un tabouret suprême (il est encore un peu tôt pour que vous ayez droit au siège…), mettez-vous à l’aise, caressez votre labrador nain et débouchez une Coronouye® (la bière des Présidents élus démocratiquement à 82 % !). Nous sommes à votre service, ô maître de la Francie d’En Haut. Ordonnez et vous serez obéi.

Que désirez-vous ?

Eclairer le chemin qui mène à l’Elysée ?
Le mystère du sablier sans fin
Les bogues de « Des Thunes et des Urnes » édition 1
Les questions les plus fréquemment posées
Les exemples détaillés, phase par phase
Les conseils de jeu

Jouer autrement ?
La version simplifiée de "Des Thunes et des Urnes" (format PDF) - Vous l'avez voulu, la voilà !
Variante : le Grand Débat (format PDF)- Jouable avec ou sans le jeu !

Bénéficier de nos incroyables bonus téléchargeables ? (incessamment sous peu !)
La carte du mois (format PDF)
Les cartes en plus (format PDF)

 

Le mystère du sablier sans fin

Suite à un sabotage comploté par les forces du libéralisme triomphant, le sablier dure plus de 180 secondes au lieu des 90 commandées.
Toutes nos excuses pour ce bogue furieusement indépendant de notre (bonne) volonté !

Pour corriger ce problème, il suffit de réduire le temps du Débat à 2 sabliers (au lieu de 3). Les joueurs experts en langue de bois peuvent décider de se contenter d’un seul sablier.

Retour en haut de page

 

Les bogues de « Des Thunes et des Urnes »

Les cartes Politique suivantes comportent des erreurs excusables au vu de notre grande jeunesse et de notre dérangement mental notoire :

Table ronde
Au lieu de « Pendant toute la Campagne… » il faut lire « Pendant toute la séquence… ». La carte devient ainsi une solide protection.

Réseau africain
Le médaillon de la carte est vert mais devrait être bleu. Cette carte se joue en-dehors de votre tour, dès que la situation se présente (vous vendez ou achetez une carte).

Retour en haut de page

 

Les questions les plus fréquemment posées

C’est quoi, une séquence ?
Une séquence est faite des 5 phases du jeu, jouées une par une.
La phase de Campagne comporte elle-même un nombre variable de tour de table, où chacun joue une action à tour de rôle.
Quand toutes les phases ont été jouées, on recommence une nouvelle séquence.

Que se passe-t-il si personne n’est Président à la fin de la séquence ?
On recommence une nouvelle séquence ! Chacun conserve ses cartes Suffrage et Politique. Il faut bien comprendre que la partie se joue en autant de séquences qu’il faut pour qu’un joueur finisse par devenir Président (ou jusqu’au tirage de la carte YA BASTA).

Comment faire pour que le jeu soit plus rapide ?
Vous avez trois options :
- soit réduire le nombre de cartes Politique, pour que la carte YA BASTA sorte plus vite
- soit abaisser le % minimal pour être Président de 2 ou 3 %, voire plus
- soit considérer que les Suffrages de la couleur du joueur valent le double (2 % au lieu de 1 %, 4 % au lieu de 2 %, etc).

Que fait-on des cartes Politique que l’on a jouées ?
On les défausse, c’est-à-dire qu’on les met dans une pile (faces découvertes) à côté de la pioche de cartes Politique.
Jouer une carte Politique signifie l’abattre en appliquant son effet. Les cartes proposées à la vente ne sont donc pas des cartes jouées.

Tire-t-on une carte Politique quand on en a joué une ?
Non, on ne tire pas de nouvelles cartes avant la phase 1 de la prochaine séquence. Seule exception : les cartes à jouer immédiatement.

A quel moment peut-on vendre ou échanger ses cartes Politique ?
N’importe quand, et de préférence quand les autres regardent ailleurs, puisque recevoir une carte Politique ou des Thunes est une magouille (qui permet à quelqu’un de jouer une carte Justice ou Justice fatale).

Une carte achetée par un joueur reste-t-elle exposée ?
Non, il la prend en main pour pouvoir la jouer plus tard (ou la vendre !).

Peut-on jouer les cartes qu’on a exposées pour les vendre à la phase 1 ?
Non. En les proposant à la vente, le joueur à qui elles appartiennent perd le droit de les utiliser : il a décidé de faire des Thunes avec...

Peut-on se défausser à la phase 1 avant de tirer de nouvelles cartes ?
Oui. Les cartes défaussées à ce moment de la phase ne rapportent aucune Thune, mais vous pourrez ainsi piocher plus de nouvelles cartes.
En recommençant une nouvelle séquence à la phase 1, on en tire de nouvelles jusqu’à en avoir 5 en main. Par exemple, si on a 2 cartes en main à la fin d’une séquence, on en tire 3 nouvelles.
En revanche, on défausse toutes les cartes Politique exposées devant soi (les cartes qui étaient à vendre et aussi les cartes valables pour la Campagne, Promesse, Guerre des polices, Relations, etc…).

Peut-on avoir plus de 5 cartes Politique en main ?
Oui . Cela peut arriver suite à des achats et / ou des cartes comme Offensive. Un joueur dans ce cas n’est pas obligé de se défausser.

Les cartes Politique exposées à la vente comptent-elles quand on doit tirer de nouvelles cartes ?
Non. Seules les cartes en main comptent.
Mais nous vous conseillons, pour clarifier la table de jeu, de défausser les cartes exposées non vendues à la fin de chaque Campagne.

Si on gagne des Thunes ou / et des Suffrages en jouant une carte Politique, est-ce une magouille ?
Non. Seules les cartes portant un symbole Magouille sont des magouilles quand on les joue (et pas si on les expose pour les vendre).

Un joueur de Gauche peut-il garder des Suffrages de Droite, et inversement ?
Bien sûr. Tous les Suffrages sont bons à prendre. Mais à cause des cartes Politique commeDéçus, vous n’avez pas intérêt à garder trop longtemps des Suffrages du bord opposé au vôtre. Négociez-les dès que possible avec les adversaires de ce bord.

Les Suffrages indécis sont-ils pris en compte pour le calcul des Suffrages lors des Présidentielles ?
Oui ! Mais seulement pour la première condition de victoire, c’est-à-dire pour atteindre le pourcentage minimum requis. Il vous reste à réunir la deuxième condition de victoire, avoir plus de Suffrages DE VOTRE BORD que les autres joueurs.

Durant le Débat, a-t-on le droit de mentir ou d’être de mauvaise foi ?
Bien sûr ! Le tout est d’être malin et de répondre quand même, y compris en faisant mine d’ignorer l’évidence (par exemple, « Le maire de Paris n’a-t-il pas promis de se baigner dans la Seine ? » « Mais je n’ai pas connu personnellement ce monsieur ! » ou « Quelle était la devise de Pétain ? » « Du passé faisons table rase, là n’est pas le sujet ! »). Il faut aussi veiller à varier ses tactiques d’évitement sous peine d’être sanctionné par les autres joueurs…

Pourquoi défausser une carte Politique à la phase 1, plutôt que l’exposer ?
En vous défaussant, vous montrez clairement que vous ne voulez pas vendre cette carte.

Pourquoi se défausser d’un Suffrage qu’on vient de tirer ?
Il peut y avoir deux raisons. Soit c’est un Suffrage à magouille et vous craignez qu’on ne joue contre vous une Justice ; soit c’est un Suffrage du bord opposé au vôtre et vous craignez qu’on ne joue contre vous une carte comme Déçus ou Phrase fatale.
Dans les deux cas, ce genre de prudence ne vaut que si les autres joueurs s’intéressent à vous. Mais ils peuvent aussi ne pas prêter attention. Prendrez-vous le risque ?

A quoi servent les Suffrages à 0 % ?
A faire une blague. Mais ils sont aussi intéressants si vous devez perdre ou donner un Suffrage…

A-t-on le droit de tricher ?
En théorie, non. Il y a des lois en Francie ! Mais avant de commencer la partie, les joueurs peuvent définir que la triche est autorisée, et considérée comme une magouille. Autrement dit, si vous êtes pris à tricher, une carte Justice peut être jouée contre vous !



Retour en haut de page

 

Les exemples détaillés, phase par phase

Suivez en détails la lutte impitoyable entre 4 joueurs : à droite, Jacques (du MUP) et Jean-Marie (des NF), à gauche, Lionel (du PFS), et Noël (LVS) !
Ils sont autour de la table dans cet ordre.

Phase 1 : Cartes Politique et Thunes
C’est le début de la troisième séquence. Le joueur qui commence est Jacques.

Tirage de nouvelles cartes.
Jacques n’a plus qu’1 carte, il en tire 4 nouvelles.  Jean-Marie, qui a 5 cartes, n’en tire aucune. Lionel n’en a plus que 2, il en tire 3. De même pour Noël.

Cartes à jouer immédiatement (médaillon orange).
Jacques annonce qu’il n’a pas de telle carte. Lionel en a tiré une : il doit la jouer (Anniversaire surprise) et la remplace par une autre carte (qui s’avère être une autre carte à jouer immédiatement : Champions du mooonde). Noël et Jean-Marie n’ont pas non plus de carte à médaillon orange. Le tour revient à Lionel, qui doit jouer sa deuxième carte à jouer immédiatement (tout le monde hurle « Vive le foot ! » et se jette sur les Suffrages) et tire une nouvelle carte en remplacement.

Thunes.
Chacun reçoit avec joie 3 Thunes de la banque.

Cartes exposées à vendre.
Jacques ne désire pas vendre aucune de ses cartes. Jean-Marie, qui ne craint pas les Débats, expose Mais j’ai des chiffres ! et reçoit 1 Thune de subvention de la banque. Noël expose une Promesse de Droite et une Justice, il reçoit 2 Thunes de subvention. Lionel expose quant à lui Entartage, il reçoit 1 Thune.

Jacques et Jean-Marie font de l’œil à Noël pour la Promesse de Droite, et la Justice. Les enchères montent jusqu’à 3 Thunes (du côté de Jacques) pour les deux cartes. Personne ne s’intéresse à Lionel qui tente en vain de négocier son Entartage contre la Justice de Noël… Le marchandage en reste là.

D’un commun accord, la vente n’est pas effectuée à ce moment : ce serait une magouille trop visible et quelqu’un pourrait bien jouer une carte Justice

Phase 2 : Campagne
Là, on passe aux choses sérieuses. C’est parti !

Premier tour

  • Jacques choisit un Coup : il joue Délire militant (et pioche 2 Suffrages).
  • Jean-Marie choisit un Coup : il joue Héritage louche (et gagne 5 Thunes). Or, c’est une carte qui porte le symbole Magouille… S’en apercevant, Lionel, scandalisé, demande à Noël de lui céder sa carte Justice en vente pour pouvoir la jouer contre Jean-Marie. Noël refuse, ce serait un manque à gagner.
  • Noël choisit de passer son tour : il décide d’être prudent... Il tire 1 Suffrage de la pioche, le défausse (au cas où il tirerait A voté) et gagne 1 Thune de la banque.
  • Lionel choisit un Coup : pour punir Noël de son mauvais esprit, il joue Mondanités contre lui (Noël perd 1 Suffrage et doit passer 2 tours).

Deuxième tour
Chacun a joué, on recommence :

  • Jacques choisit la Com’ : il dépense ses 3 Thunes et tire 1 Suffrage.
  •  Jean-Marie choisit un Coup : il joue Relations (qui protège des cartes Justice durant la Campagne) et la garde devant lui… Que prépare-t-il ?
  • Lionel choisit un Coup : il joue Artistes engagés (et pioche 2 Suffrages).
  • Noël doit passer son tour : il tire 1 Suffrage de la pioche, le défausse mais ne gagne pas de Thune (car il n’a pas choisi de passer son tour ; à cause de Lionel, il mange des petits fours bio au lieu de faire de la politique).

Troisième tour

  • Jacques choisit un Coup : il joue Bon cœur (il tire 1 Thune et 1 Suffrage).
  • Jean-Marie choisit de passer son tour : c’est pour gagner 1 Thune de plus, ce qui lui permettra d’acheter 3 Suffrages au tour suivant. Il tire 1 Suffrage de la pioche, le défausse et gagne 1 Thune de la banque.
  • Lionel choisit le Copinage : il possède le Suffrage Petits commerçants (2 %, de Droite) et espère le marchander à ses adversaires de Droite. Le sablier est mis en route. Jacques propose 3 % de Suffrages indécis en échange, Jean-Marie également. Lionel opte pour ce dernier (Jacques est trop bien parti), d’autant qu’il lui fait comprendre avec des clins d’œil subtils qu’il rajoutera à la transaction, en prime, sa carte Mais j’ai des chiffres !… L’échange des Suffrages est effectué.
  • Noël doit encore passer son tour : il tire 1 Suffrage de la pioche, le défausse et parle amèrement de l’union de la Gauche.

Pendant que Noël joue son tour en râlant, Jean-Marie passe à Lionel, sous la table, la carte Mais j’ai des chiffres ! Cette carte permet de refuser un Débat, ce qui arrange bien Lionel, plutôt timide. Les autres joueurs n’ont rien vu.

Alors, Jean-Marie annonce fièrement à l’assemblée qu’il a vendu sa carte. Il reçoit 2 Thunes de la banque de subventions exceptionnelles !

Quatrième tour
La Campagne se poursuit :

  • Jacques choisit de passer son tour : tout simplement parce qu’il ne peut plus rien faire (plus de Thunes, plus de cartes à médaillon vert). Il tire 1 Suffrage de la pioche, le défausse (au cas où il tirerait A voté) et gagne 1 Thune de la banque.
  • Jean-Marie choisit la Com’ : il dépense 9 Thunes et tire 3 Suffrages.
  • Lionel choisit la Com’ : il dépense 3 Thunes et va tirer 1 Suffrage, mais Jacques, par pure méchanceté, joue Passé trotskiste (qui annule une Com’). Lionel a perdu ses Thunes mais ne tire rien. Il se met à injurier Jacques, qui ricane.
    Profitant de la distraction, Noël tend sa Promesse de Droite à Jean-Marie, qui lui remet aussitôt 1 Thune. Mais Jacques voit ce dernier prendre la carte. Il joue Justice fatale ! Jean-Marie pousse un cri horrible (ses Relations ne lui servent à rien quand la Justice est fatale) et perd 4 Suffrages (il avait le Suffrage Maffia devant lui…). La Promesse obtenue est une maigre consolation.
    Noël, bien heureux de s’en être tiré, touche 2 Thunes de subventions exceptionnelles de la banque pour avoir vendu sa Promesse.
  • Noël choisit la Com’ : tout heureux de pouvoir enfin jouer, il dépense 6 Thunes, tire 2 Suffrages… Le premier est une carte A voté. Il n’a pas le droit de tirer le second, il est trop tard…

A voté : la Campagne est terminée !

Phase 3 : Débat

Jacques décide de ne pas lancer de Débat : il est en avance sur les autres et ne veut pas prendre de risques.
Jean-Marie, qui ne se sent pas en verve (il n’aime pas les mots au bas de ses cartes), passe également.
Lionel, qui est mal parti, décide de forcer sa nature. Il choisit de débattre avec Jacques, qui a des Suffrages indécis intéressants et même un Suffrage de Gauche !

Lionel et Jacques isolent chacun la carte avec le mot choisi : « Idée » pour Lionel, « Impôt » pour Jacques. C’est à Lionel de commencer.

« L. – Je vous salue. Votre agitation sans but a de quoi inquiéter nos concitoyens. Êtes-vous souffrant ?
(Lionel parle de n’importe quoi, pour camoufler son mot.)

J – Merci de vous inquiéter, mais mes bilans sont excellents. On ne peut pas en dire autant de votre programme au niveau de l’économie. Quelles mesures comptez-vous prendre pour les salaires ?
(Jacques a répondu en évitant de dire « Santé », au cas où. Il contre-attaque avec un sujet annexe à son mot.)

L – La catégorie professionnelle de ceux qui oeuvrent de leurs mains n’a jamais eu à se plaindre de notre politique. Plus pour moins, partage et pragmatisme, voilà notre philosophie. Car au PFS, nous avons des penseurs. Ne devriez-vous pas nous imiter ?
(Habile, Lionel a d’abord évité « Salaire », bien sûr, mais aussi « Ouvrier » et « Mesure » ; il relance en essayant d’amener Jacques à prononcer un synonyme de « Pensée » ou « Philosophie »… comme « Idée » !)

Et ainsi de suite…

Quand le dernier sablier est écoulé, aucun des deux joueurs n’a réussi à faire prononcer son mot à l’autre. Ils donnent la première lettre de leur mot, mais ne parviennent ni l’un ni l’autre à deviner le mot adverse. Noël, qui a été attentif, trouve « Idée » et prend 1 Suffrage de Lionel…
Cependant, comme ce dernier a été applaudi 2 fois durant le Débat (Jacques, seulement 1 fois), il tire 1 Suffrage comme consolation.

Phase 4 : Majorité

Chacun additionne ses Suffrages.

  • Jacques possède 5 Suffrages de Droite (total : 9 %), 6 Indécis (total : 10 %) et 1 de Gauche (1 %). Ce dernier ne compte pas pour le calcul de la Majorité. Son score est donc de 19 %.
  • Jean-Marie a 4 Suffrages de Droite (total : 8 %) et 1 Indécis (3%), soit 11 %.

La Droite fait un score de 30 % pour la Majorité.

  • Noël a 3 Suffrages de Gauche (total : 5 %) et 3 Indécis (total : 3 %), soit 8 %.
  • Lionel a  2 Suffrages de Gauche (total : 4 %) et 8 Indécis (total :17 %), soit 21 %.

La Gauche fait un score de 29 % pour la Majorité.
La Droite passe de peu.

La carte Majorité est tourné avec sa face Droite visible.

Phase 5 : Présidentielles

Le calcul est le même que pour la Majorité, sauf que les Suffrages du bord opposé comptent. Cela ne change que le score de Jacques, qui passe de 19 à 20 %.

  • Seuls deux joueurs ont atteint le % minimal : Jacques, à 20 %, et Lionel, à 21 %. Ni Noël ni Jean-Marie ne peuvent devenir Président.
  • Jacques a 9 % de Suffrages de Droite : c’est plus que Jean-Marie (et que les autres).
  • Lionel a seulement 4 % de Gauche, moins que Noël (5 %) : il ne remplit pas la seconde condition.
  • Le fait qu’il ait un meilleur % que Jacques ne change rien…

C’est donc Jacques qui est élu ! Gloire à lui et les siens jusqu’à la fin des siècles !

Heureusement que ce n’est qu’un jeu…

Retour en haut de page

 

Les conseils de jeu

Mise en place
La Majorité
Négociez tout !
Comment débattre
Cartes et Thunes

 

Mise en place

Si vous jouez avec la première édition du jeu, vous pouvez simplifier la mise en place en faisant tirer 2 Suffrages de la pioche à chaque joueur directement, sans classer les Suffrages par couleur. Chaque joueur pioche des Suffrages jusqu’à ce qu’il en tire 1 de sa couleur et 1 Indécis.
Cela vous évite d’avoir à classer puis re-mélanger les Suffrages.

 

La Majorité

Dans la première édition, sauf si vous jouez avec la règle optionnelle du Vote de la Majorité (page 6), vous pouvez ignorer tout ce qui concerne la Majorité :

  • Il n’y a pas de phase 4.
  • La carte Majorité ne sert qu’à désigner le joueur qui joue en premier durant la séquence.
  • Le côté (Gauche ou Droite) visible de la carte est sans importance.
  • Les quelques références à la Majorité et l’Opposition dans les cartes Politique sont ignorées. Les cartes à jouer durant la phase de Majorité (Manif, Erreur dans les sondages…) deviennent jouables durant la Campagne comme si elles avaient un médaillon vert (plutôt que bleu).

 

Négociez tout !

La seule limite est votre imagination (et les règles, quand même…). Dans ce jeu, tout est négociable. Quelques exemples (vécus) de ce qui peut se faire :

  • Faire renoncer un joueur à jouer une carte Politique contre vous en lui glissant sous la table  quelques Thunes (ou une de vos cartes qui pourrait lui être utile), en demandant qu’il défausse sa carte sans la jouer, ou qu’il la joue contre un autre (que vous pouvez désigner d’un air sournois…).
  • Menacer un joueur en lui laissant entendre que vous possédez une carte Politique redoutable, voire en lui montrant s’il ne vous croit pas.
  • Vendre ou acheter une carte Politique à un joueur et jouer immédiatement une carte Justice : vous êtes bien placé pour savoir qu’il vient de faire une magouille…
  • Promettre de ne pas nuire à un joueur pour qu’il devienne votre allié et aille jusqu’à jouer des cartes pour vous… Soyez loyal jusqu’à ce qu’il commence à avoir trop de Suffrages. Il est préférable qu’un allié reste faible, quoique actif. Donnez-lui un coup de pouce à l’occasion pour qu’il ait confiance en vous.
  • Promettre tout un tas d’échanges juteux de cartes Politique, d’options d’achat et de Copinage (échange de Suffrages), ça gagne un peu de temps et ça ne mange pas de pain.
  • Promettre n’importe quoi en étant souriant et en jurant qu’on peut vous faire confiance. N’hésitez pas à jouer sur les rapports personnels. Dans tous les cas, rien ne vous oblige à tenir vos promesses !
  • Lisez Machiavel ou les aventures du Petit Nicolas (pas celui de Sempé et Goscinny…).

Agir ainsi donne du sel au jeu. De plus, le désordre qui en résultera de temps en temps peut favoriser les échanges discrets de cartes et de Thunes !

 

Comment débattre

Il est d’usage de laisser un peu de temps aux joueurs débutants avant qu’ils ne commencent un Débat.

La première question est de décider si vous allez jouer la comédie durant le Débat, en faisant comme si vous étiez le candidat de votre parti. Inspirez-vous de la France, un pays proche de la Francie par bien des aspects…

Mais vous pouvez tout aussi bien parler de n’importe quel sujet sans jouer la comédie. Vous serez peut-être moins drôle (et faire rire permet d’être applaudi), mais vous aurez aussi plus de liberté pour parler de tout et de rien.

Quand vous posez des questions :

  • N’allez pas directement droit au but : vous risqueriez de rendre méfiant votre adversaire sur le sujet auquel appartient votre mot.
  • Parlez soit de sujets qui n’ont rien à voir avec votre mot, soit de sujets annexes (sens secondaires ou rares du mot).
  •  Au début, bombardez de questions supposant des réponses rapides (questions auxquelles on peut répondre par oui ou non, notamment) pour perdre votre adversaire.
  • Quand votre adversaire paraît confus, vous pouvez prendre le risque de prononcer votre mot dans la question : dans le feu de l’action, il peut le répéter. Pour y aider, utilisez un « leurre » dans votre question, autrement dit un autre mot plus frappant que le vôtre, et que votre adversaire prendra donc pour le mot que vous avez choisi…

Quand vous répondez :

  • Evitez soigneusement de répéter les mots que prononce votre adversaire quand il vous pose une question. Préférez les synonymes rares et les périphrases.
  • Soyez bref dans votre réponse, mais sans excès : sinon, les autres joueurs ne vont jamais vous applaudir.
  • Soyez aussi vague que possible, n’utilisez pas les concepts les plus classiques (les mots des cartes sont simples…).
  • En répondant, tentez de retourner le sujet vers celui qui vous intéresse. Ainsi, votre adversaire pourra-t-il (avec un peu de chance) prononcer votre mot en vous posant sa prochaine question !

 

Cartes et Thunes

Pour vos magouilles, favorisez l’extrême discrétion :

  • Pour toute magouille, préférez les fins de Campagne, attendez si possible que plusieurs cartes Justice aient été utilisées (il y a des chances qu’ils n’en aient plus pour vous).
  • N’annoncez jamais que vous venez de poser une carte (Suffrage ou Politique) portant le symbole Magouille ! Au contraire, gardez votre calme et continuez à jouer normalement.
  • Négociez ouvertement les cartes que vous voulez vendre et acheter, mais n’opérez jamais l’échange à la vue de tous : vous pouvez échangerà n’importe quel moment. Attendez le moment où les autres joueurs seront distraits (le Débat est un bon choix).

Pour faire de bonnes affaires :

  • Si possible, protégez-vous avant d’échanger avec une carte adaptée (Guerre des polices, Chômage en hausse…).
  • Une carte de défense (annulation de toute carte Politique…) peut être vendue un très bon prix à un joueur victime d’une méchante attaque. Dans ce cas, prenez le risque de faire l’échange à la vue de tous – si le prix vous paraît valoir le risque.

De façon générale :

  • Pendant la Campagne, avant de placer vos meilleures cartes, attendez quelques tours de table : vos adversaires auront sans doute joué leurs propres atouts. N’attendez pas trop non plus, de peur qu’une carte A voté ne sorte…
  • Il est inutile d’économiser les Thunes et les cartes Politique de séquence en séquence, jouez tout ce que vous pouvez : le but, ce sont les Suffrages et le temps presse…
  • Vous pouvez cependant garder en réserve une ou deux cartes, soit pour vous défendre (les cartes d’annulation notamment), soit pour attaquer un joueur en bonne position plus tard (les cartes comme Déçus, qui font perdre 3 Suffrages à un joueur ayant des Suffrages du bord opposé au sien, sont les plus redoutables).
  • Essayez de jouer vos cartes en combinaison (par exemple, Justice suivi de Politicien recyclable pour récupérer les Suffrages que vous faites perdre à un autre joueur que vous avez surpris en pleine magouille).
  • N’attaquez pas gratuitement un autre joueur, mais uniquement lorsqu’il devient dangereux. Pourquoi ? D’une, cela vous coûte un tour de Campagne. De deux, la rancune joue un grand rôle en Francie...

Retour en haut de page